Un peu d’histoire

Rocamadour, « citadelle de la Foi », est également un site touristique de premier plan, l’un des plus visités de France avec 1,5 million de visiteurs par an. En l’an 1105, Rocamadour devient un des quatre lieux saints de la chrétienté après Jérusalem, Rome et Saint-Jacques de Compostelle. La cité médiévale est gardée par une série de portes fortifiées. Un escalier monumental, que les pèlerins gravissaient (et gravissent parfois encore) à genoux conduit à l’esplanade des sanctuaires, où se côtoient la basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour (classées au Patrimoine Mondial de l’Humanité), les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame (où se trouve la Vierge noire) et Saint-Michel. L’ensemble est dominé par le palais des Évêques de Tulle. Un chemin de croix conduit au château et à la croix de Jérusalem, où a été aménagé un belvédère. Rocamadour est également connu des Pèlerins par son insigne, la « sportelle », médaille ovale reproduisant le sceau du prieuré de Rocamadour. Citons quelques pèlerins célèbres : Roland de Roncevaux, Saint-Dominique, Saint-Antoine de Padoue, Saint-Louis, Blanche de Castille, Louis XI, Aliénor d’Aquitaine, Henri II Plantagenêt, Jacques Cartier, soeur Emmanuelle.